C’est au CDI que des élèves de plusieurs établissements, dont le LMB de Felletin et le collège de Parsac, ont assisté à une rencontre avec Johan Héliot.
Son roman à succès, "les amants du Génome", est en effet en lice pour le Prix Passerlle(s) 2018.

Invité par les organisatrices du Prix, cet auteur est revenu sur son parcours d’écrivain. Au collège, il n’était pas lecteur, jusqu’à ce que son enseignante de français lui fasse découvrir la science-fiction. Par la suite, à une convention de SF dans le Gers, il y a une vingtaine d’années, il a pu faire relire ses manuscrits à des auteurs qui lui ont donné des conseils pour améliorer son écriture. Aujourd’hui, il publie 6 à 7 livres par an, pas forcément pour la jeunesse, mais toujours en littérature de l’imaginaire.
Pour construire ses histoires, il définit un squelette mais les péripéties s’inventent au fil de l’écriture. Il faut donc sans cesse relire ses brouillons pour mettre l’ensemble en cohérence.
L’auteur, rappelle t-il, n’est qu’un maillon dans la chaîne du livre : il explique le rôle de l’éditeur, des correcteurs, des diffuseurs, des libraires.
L’heure de rencontre est passée trop vite au goût des élèves, qui auraient bien prolongé la discussion.
Bientôt, un autre écrivain viendra partager son métier au CDI : il s’agit de l’auteur de polars Antonin Varenne.